Auteur : Jean-Michel Guenassia
Titre : Le club des incorrigibles optimistes
Éditeur : Albin Michel
1ère édition : août 2009
Nombre de pages : 768
Lu : octobre 2009
Rentrée littéraire 2009
Ce qu’en dit l’éditeur :
Ce que j’en dis :
Un long texte, dense et foisonnant. Des personnages et des histoires qui se croisent au fil des quelques 770 pages du roman.
Le livre s'ouvre sur l'enterrement de Jean-Paul Sartre. Michel a connu Sartre quand il avait 12 ans et fréquentait le club des incorrigibles optimistes, des réfugiés des pays de l'est pour la plupart qui fréquentaient le même café à la fin des années 60. Là, ils jouaient aux échecs, buvaient et refaisaient le monde. Michel était alors un petit garçon passionné de littérature qui adorait jouer au baby-foot. Il vivait dans une famille bourgeoise du côté maternel et ouvrière d'origine italienne du côté de son père, deux mondes que tout opposait.
La guerre d'Algérie s'annonçait et le monde changeait. C'est sur cette toile de fond que Michel grandit . Amours, amitiés, école, vie familiale, chagrins, découverte du rock et de la photographie, c'est aussi tout cela qui compose ce roman.
De fait, il y a beaucoup de choses dans cette histoire, ou plutôt dans ces deux histoires : celle de Michel et celle des incorrigibles optimistes.
Et c'est presque cette deuxième narration que j'ai préféré car on y croise des personnages pour qui la vie est une souffrance terrible (ils ont souvent tout quitté en un instant dans leur pays) et pourtant ils sont toujours capables de s'émouvoir, d'aider les autres, au-delà de leurs convictions politiques. Ce sont ces russes, ces hongrois, polonais, grecs, roumains auxquels on s'attache et on aurait envie de rester avec eux tout au long du livre.
Un roman à découvrir.