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30 août 2009 7 30 /08 /août /2009 08:41
Auteur : Vilhelm Moberg
Titre :  La dernière lettre au pays natal
Traduit du :  suèdois par Philippe Bouquet
Éditeur : Gaïa
Collection : La Saga des émigrants : Vol.8
1ère édition : 2000
Nombre de pages : 279
Édition de poche : Livre de poche, 2002
Lu : août 2009

  Ce qu’en dit l’éditeur :
Dans un pays à feu et à sang, mais où la nouvelle génération se mêlé peu à peu, jusqu'à en oublier sa langue d'origine, à celle issue d'autres pays d'Europe, La dernière lettre au pays natal voit les paysans suédois de Ljuder, définitivement émigrés, parvenus au terme de leur voyage.

Ce que j’en dis :
Intitulé "la dernière lettre au pays natal", ce tome 8 clôt l'histoire, c'est la fin du monde des premiers émigrants, celui de Krsitina et Karl Oskar. Ils sont les derniers à avoir encore des amis, des liens en Suède. Avec eux, une page se tourne. Leurs enfants grandissent et sont des américains, eux restent des suédois émigrés.
On referme le livre et on quitte des êtres qui sont devenus proches. Moberg a parfaitement réussi à raconter des vies simples et extraordinaires à la foi. Sans jamais tomber dans le misérabilisme ou le mièvre, il nous montre ces hommes et ces femmes qui ont traversé le monde, vécu dans des conditions extrêmes, souffert, mais qui sont restés des êtres humains aux sentiments et aux émotions vraies, simples et justes.
Nous avons partagé leur sort tout au long de ces années, nous les avons compris, car Moberg n'a jamais cherché à en faire des héros, seulement des gens qui aspirent à une vie meilleure. En cela ils sont universels et c'est sans doute là toute la force de la saga.

Avec la voix de Kristina en suédois !
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30 août 2009 7 30 /08 /août /2009 08:39
Auteur : Vilhelm Moberg
Titre : Les épreuves du citoyen
Traduit du :  suédois par Philippe Bouquet
Éditeur : Gaïa
Collection : La Saga des émigrants : Vol.7
1ère édition : 2000
Nombre de pages : 275
Édition de poche : Livre de poche, 2004 Volume 5, Au terme du voyage, reprend les 2 derniers titres de l'édition Gaïa : Les épreuves du citoyen et La dernière lettre au pays natal
Lu : août 2009

Ce qu’en dit l’éditeur :
Les années ont passé depuis que les Suédois partis de la paroisse de Ljuder ont débarqué dans le port de New York et gagné les terres lointaines du Minnesota.
Tandis que l'exploitation de Karl Oskar et de Kristina prospère, et que la maisonnée s'agrandit, le Minnesota devient le trente-deuxième État des États-Unis d'Amérique.

Ce que j’en dis :

En 1858, les Nilsson vivent dans le Minnesota depuis 8 ans. A force de travail, Karl Oskar a une exploitation qui fait vivre sa famille.
C'est à ce moment là qu'éclate la guerre de Sécession puis la révolte des indiens. Le chaos règne dans le pays mais aussi dans le coeur de Kristina dont la foi est soumise à rude épreuve.
La vie difficile des pionniers l'a vieilli prématurément, encore plus que son mari. C'est une femme épuisée qui n'aspire qu'au repos, et elle reste une étrangère dans son nouveau pays.
Kristina est la figure centrale de l'histoire. Avec ses doutes, mais aussi sa volonté, elle donne toute sa force à l'ensemble de la saga, elle est véritablement l'âme du roman.


Dans cette vidéo on voit l'image de la couverture de ce tome 7. Et ne vous arrêtez pas au côté un peu mièvre qui peut ressortir de ces extraits de la comédie musicale.

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24 août 2009 1 24 /08 /août /2009 08:35
Auteur : Vilhelm Moberg
Titre : L'or et l'eau
Traduit du :  suédois par Philippe Bouquet
Éditeur : Gaïa
Collection : La Saga des émigrants : Vol.6
1ère édition : 1999
Nombre de pages : 314
Lu : août 2009

Ce qu’en dit l’éditeur :

Un soir de juin 1855, Karl Oskar voit venir vers lui une curieuse silhouette. L'étranger, jeune et déjà vieux, s'avère être son frère, parti quatre ans plus tôt chercher de l'or en Californie. Il est épuisé et peu loquace. Ce récit, à la fois poignant et cocasse, des aventures de Robert, le frère de Karl Oskar, remet en question la valeur respective de l'or et de l'eau pour l'être humain.

Ce que j’en dis :

Un volume autour de Robert. Le jeunes homme avait quitté son frère et sa famille pour aller trouver de l'or en compagnie de son ami Arvid. Il revient prématurément vieilli et seul, mais il rapporte des billets qu'il offre à son frère.
Une parenthèse dans la saga, puisque l'histoire de Robert nous est racontée au cours d'une seule semaine, le temps pour lui et pour nous, de voir défiler ses souvenirs dans sa quête de l'or.
Robert n'est plus le doux rêveur utopiste du début. La vie semble l'avoir détruit. Kristina, sans doute parce qu'elle même souffre,  sera celle qui le comprendra le mieux lui et ses tourments.
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20 août 2009 4 20 /08 /août /2009 08:34
  Auteur : Vilhelm Moberg
Titre :  Les pionniers du lac Ki-Chi-Saga
Traduit du :  suèdois par Philippe Bouquet
Éditeur : Gaïa
Collection : La Saga des émigrants : Vol.5
1ère édition : septembre 1999
Nombre de pages : 262
Édition de poche : Livre de poche, 2004 Les Pionniers du Minnesota, quatrième volume de La Saga des émigrants  regroupe les tomes 5 (Les Pionniers du lac Ki-Chi-Saga) et 6 (L'Or et l'Eau)
Lu : août 2009

Ce qu’en dit l’éditeur :

Karl Oskar et Kristina se sont installés avec leurs compatriotes suédois au coeur de la forêt presque encore inviolée du Minnesota. Peu à peu, les Indiens ont cédé la place, chassés par la « civilisation ». Bientôt toute une colonie suédoise vient peupler le territoire ; elle édifie une école et une église et constitue une paroisse. Ce volume raconte l'histoire de la fondation d'une communauté, avec ses balbutiements et les inévitables conflits qui surgissent.

Ce que j’en dis :

Trois ans ont passé depuis le premier hiver au Minnesota.
Dans le petit groupe de nos suédois il y a eu des changements, en effet Ulrika s'est élevée dans l'échelle sociale.
Kristina et Kar Oskar quant à eux sont moins isolés, d'autres suédois sont venus s'installer autour du lac Ki-Chi-Saga. Kar Oskar a trouvé sa place dans la société, mais Kristina n'est toujours pas chez elle, elle ne parle pas anglais alors que ses enfants et son mari savent se faire comprendre dans cette langue.
La région se peuple et les prêtres arrivent avec les nouveaux habitants, cela apportera un grand réconfort à Kristina.
Mais les querelles religieuses et l'intolérance apparaissent aussi dans ce pays qui prône pourtant la liberté. Et Robert, qui n'a jamais oublié les chercheurs d'or aperçus en arrivant à New-York, partira avec Arvide tenter sa chance en Californie, le pays de l'or.
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17 août 2009 1 17 /08 /août /2009 08:33
Auteur : Vilhelm Moberg
Titre : Dans la forêt du Minnesota
Traduit du : suédois par Philippe Bouquet
Éditeur : Gaïa
Collection : La Saga des émigrants : Vol.4
1ère édition : septembre 1999
Nombre de pages : 381
Édition de poche : l'Edition du livre de poche comprend 2 volumes les 3 et 4
Lu : août 2009




Ce qu'en dit l'éditeur :
Les émigrants suédois s'installent dans le Minnesota. Très vite s'impose l'urgence de construire leur nouvelle habitation et de semer les premières graines qui viendront assurer leur subsistance. Mais comment survivre jusqu'à la première récolte ?

Ce que j'en dis :

En quittant le bateau à Stillwater au Minnesota, notre groupe d'émigrants débarque dans un lieu inconnu et sans parler l'anglais. Le premier homme à leur venir en aide sera le pasteur Jackson. Une rencontre pleine d'humanité, cet homme va leur apporter un instant de pause dans ce voyage interminable.
Ensuite ils vont pouvoir s'enfoncer dans la forêt pour partir à la recherche du fils d'Inja.
Puis il leur faudra trouver l'emplacement où ils souhaitent s'installer, bâtir leur maison et cultiver la terre.
Kar Oskar fera encore preuve de sa volonté en ne choisissant pas le même endroit que les autres. ..
Mais l'automne arrive, ils savent tous que ce premier hiver sera long et difficile sans une récolte pour nourrir leurs familles.
Ce combat de chaque jour est au centre du quatrième tome.  La dureté du travail, le climat et ses extrêmes, et quelques brefs instants de joie dans un monde où chaque jour est une lutte.
Si Karl Oskar a l'énergie et la volonté pour faire face à cela, Kristina souffre et s'épuise dans cette vie loin de son pays, car la Suède reste "son" pays.
Dans ce quatrième tome, ils vont écrire au pays pour annoncer leur installation et recevoir après plusieurs mois une réponse à leur lettre.
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9 août 2009 7 09 /08 /août /2009 08:30
 

Auteur : Vilhelm Moberg
Titre :  La Saga des émigrants : Vol.3  Le nouveau monde
Traduit du
: suédois par Philippe Bouquet
Éditeur : Gaïa
1ère édition : août 1999
Nombre de pages : 247
Édition de poche : l'Edition du livre de poche comprend 2 vol. les 3 et 4
Lu : août 2009

 

Ce que j’en dis :
À peine accosté à un ponton de l'East River, nos émigrants découvrent que  leur voyage est loin d'être fini ! En effet, Kar Oskar a décidé d'aller jusqu'au Minnesota rejoindre le fils d'autres émigrants rencontrés sur le bateau. Là-bas, il espère trouver une bonne terre pour nourrir sa famille.
Mais, après les souffrances de la traversée,
tous sont affaiblis et, autre souci,  leur bateau est arrivé  plus tard que prévu en Amérique. La Saint-Jean est déjà là, nous sommes à la fin du mois de juin.
Il faut donc rapidement reprendre la route pour espérer s'installer avant l'hiver.
Heureusement pour eux, la capitaine va leur trouver un guide suédois pour la première partie du voyage, jusqu'à Chicago. Il les aidera à se familiariser avec leur nouveau pays. Après, ils seront seuls pour s'enfoncer un peu plus dans les terres.
C'est encore un voyage dans ce tome trois, un voyage avec son lot de difficultés. En train tout d'abord, une découverte pour tous, puis à nouveau en bateau sur les grands lacs, et pour finir le Mississipi.
Notre groupe se soude, l'entraîde est essentielle pour eux. Ulrika est enfin acceptée par Kristina qui jusqu'à maintenant ne voyait en elle que la prostituée du village.
Malgré tout ils se heurtent tous à la barrière de la langue et ont l'impression de vivre comme des sourds-muets coupés du reste du monde. Même Robert, qui avait essayé d'apprendre l'anglais, découvre que ses efforts ont été vains car sa prononciation n'est pas correcte.

 




En vert le trajet des émigrants depuis New-York jusqu'au Minnesota.









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8 août 2009 6 08 /08 /août /2009 08:00
  


Auteur :
Vilhelm Moberg
Titre :  La traversée
Traduit du
:  suèdois par Philippe Bouquet
Éditeur : Gaïa
Collection : La Saga des émigrants : Vol.2
1ère édition : 1999
Nombre de pages : 314
Édition de poche : Livre de poche, 2002
Lu : août 2009


Ce que j’en dis :
Le tome 2 de la saga des émigrants est consacré exclusivement à la traversée.
Moberg nous fait pénétrer dans l'esprit de ces hommes et de ces femmes pour nous aider à  les comprendre du début à la fin du voyage en mer.
La peur est la compagne qui ne les quitte jamais. Peur d'avoir fait ou non le bon choix, pour Karl Oskar et Kristina notamment. Mais aussi la peur de Dieu, est-ce qu'entreprendre un tel voyage c'est suivre la volonté divine, n'est-ce pas la résignation que demande ce Dieu auquel ils se remettent tous aveuglément. Enfin, la peur d'un élément qu'ils ne connaissent pas, ils ne savent même pas nager, ayant toujours vécu loin de la mer. Le mouvement du bateau, bientôt remplacé par la tempête, qui provoque chez eux un mal de mer violent, lequel affaiblit les plus vulnérables. Et la maladie, accompagnée parfois de la mort qui rode à chaque instant de cette traversée.
Mais l'espoir est là aussi. Celui de la liberté, l'espoir d'une vie meilleure, d'un nouveau départ sur une terre promise. Robert est sans doute celui qui porte le plus cette espérance car l'Amérique est pour lui un rêve qui va lui apporter cette liberté tant désirée. Il part sans regret aucun pour son pays. Aller de l'avant est son credo et en cela il diffère de presque tous les autres.
Pour les Suédois, comme pour les autres européens, à cette époque la norme est d'accepter le joug de l'état royal avec son administration et son église. Nul ne s'aviserait de remettre en cause la volonté divine que ce soit dans le mauvais temps, la famine, la maladie ou la mort.
Il a fallu du courage à tous ceux qui sont partis car aucun ne savait ce qui l'attendait. la traversée en mer est la première des épreuves de notre petit groupe, et le capitaine de leur bateau, la Charlotta, le sait bien lui qui emporte à chaque voyage un boisseau de terre de Suède pour accompagner les morts au fond de l'océan .


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4 août 2009 2 04 /08 /août /2009 07:32
                                                                                                                                                                                                         
Auteur : Vilhelm Moberg
Titre :  Au Pays
Traduit du
: suèdois par Philippe Bouquet
Éditeur : Gaïa
Collection : La Saga des émigrants : Vol.1
1ère édition : 1999
Nombre de pages : 266
Édition de poche : Livre de poche 3367, 2002
Lu : août 2009



Ce qu’en dit l’éditeur :

La Saga des émigrants raconte l'histoire des premiers pionniers suédois partis conquérir Amérique, l'épopée de gens ordinaires animés du souffle de l'aventure et du formidable espoir de recommencer leur vie.

Ce que j’en dis :

Dans ce premier tome nous découvrons une famille suédoise de Ljuder dans la province du Smaland. Karl Oskar et Kristina, un couple de paysans, travaille très durement mais ne réussit qu'à s'endetter un peu plus chaque année. Pourtant, en tant que fils aîné, Karl Oskar a hérité de son père une terre, mais il ne peut faire face aux créances qui s'abattent sur lui. Son frère cadet est devenu valet de ferme, le travail  ne s'arrête jamais et Robert supporte très mal ces contraintes et le manque de liberté. L'un et l'autre décident de partir en Amérique. Dans leur voyage ils seront accompagnés de l'oncle de Kristina, Danjel Andreasson, avec sa famille, d'un valet, Arvid, d'Ulrika, la prostituée du village, et de sa fille et d'un autre paysan, Jonas Petter.
"Au pays" est le récit de leur vie quotidienne, des difficultés auxquelles ils doivent faire face et qui les poussent à prendre la décision de partir. Ensuite viennent les préparatifs du voyage jusqu'à ce matin d'avril où 16 personnes quittent la paroisse de Ljuder.
Ce premier volet montre une société suédoise qui n'arrive plus, de par la loi sur la propriété foncière, à faire vivre toutes les familles. A chaque génération les fermes se divisent et l'endettement s'accroît. C'est une des raisons qui pousseront environ un million de suédois à quitter leur pays pour Amérique.
Mais en cette année 1850 Karl Oskar fait encore figure de précurseur...


 

Sur cette carte de la Suède on peut voir en rouge Ljuder, lieu de résidence de notre famille, et Karlshamn, lieu d'embarquement du groupe d'émigrants.
En vert, à droite, l'île d'Oland dont sont originaires Fina-Kajsa et son mari que Karl Oskar et Kristina vont rencontrer sur le bateau.
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Des images du film de Jan Troell avec Max von Sydow et  Liv Ullmann. (en suédois!).
Attention les extraits se rapportent à ce tome 1, mais regardez la vidéo après la lecture du livre !
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Vous y trouverez mes avis de lectrice, je reprends "en douceur" mes notes de lecture.
Et je vais essayer de publier des articles sur mes lectures pendant ma "pause blog", mais comme je souhaite les avoir à peu près dans l'ordre de lecture, ils vont apparaître progressivement entre mai 2008 et septembre 2009.
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